J'attends que tout le monde parte, j'ai allumé une bougie et éteint mon ordinateur. Ce n'était pas demandé mais je suppose que cela pourrait faire des interférences. Je prends le crayon à papier et le pose sur la feuille blanche, coude relevé. J'ai choisi de m'adresser à mon grand père, décédé il y a quelques mois. Je m'adresse à lui à voix haute, je lui demande si il veut me parler. Après un moment, ma main s'alourdie. J'ai fermée les yeux pour me concentrer mais le crayon ne semble pas bouger. De mon scepticisme patient j'attends un faible tremblement du crayon, quelques choses que je n'aurais pas perçu. Je ne sais pas si je dois lui reposer la question. Nos relations n'était pas très intime, je lui avais même pas dis que j'étais gay. Après un temps trop long, la lourdeur de mon bras fait retomber le poids de la réalité. Une personne disait sur internet que ses grand-parents défunt lui demandais d'être patiente.
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