Je retourne dans l'impasse, il y a peut-être une sortie mais je ne l'ai pas encore trouvée. À gauche il y a un dessin d'un image prise d'une video, un monsieur caresse la cuillère afin de la tordre, je ne pose pas vraiment la question du trait, si ce n'est celui de la rapidité d'exécution. À droite, une série de visage issue des deux personnes qui ont posés pour moi, selon un scénario trés cours reprenant une courte histoire paranormale, ici il est question de faire ressortir les expressions du visage qui seules vont raconter l'histoire avec le phénomène paranormal.
Donc d'un coté, le dessin animé impose une rigueur d'exécution, un archétypage des signes et une production parallèle à celle d'un film, réglage, mesurage, post-production. La fluidité des mouvements garantie la clarté de la scène quand on travaille en 1s (=1 image par frame). Alors ce sont ces différentes exagérations des expressions faciales qui m'intéressent, une codification des expressions humaines (qui sont elles-même des codes).
Et d'un autre coté, on a un dessin qui s'affranchit des contraintes de la fluidité, le résultat en animation est donc quelque peu décevant bien surs, pourtant, le geste du trait ce transmet d'un dessin à l'autre et construit une autre continuité, plus chaotique.
Et donc pour rajouter une couche, je m'essaie à produire aussi une animation sur Anime studio, où le dessin animé deviens la manipulation d'une poupée vectorisée d'une image clé à une autre (on peut articuler les dessins). Loin d'un résultat satisfaisant, la vectorisation permet de lisser complètement l'image, l'articulation d'une poupée dans un cadre inerte et froid peut faire sens. Quoique...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire