26/06/2010

ADHÉRENCE

Depuis hier, il me semble que j'ai trouvé la surface d'adhérence où processus et image collent. Un temps a simplement été nécessaire afin de revenir sur une partie du scénar et abandonner la narration. C'est encore flou mais je sens qu'il y a une cohérence entre la répétition du trait propre au dessin animé et la répétition des gestes de frictions (pour psychokinèse) de mouvement (pour télékinésie).

Pour le dessin animé, soit on contrôle le mouvement et la stabilité de l'image en procédant de manière classique (fragmentation du mouvement en clé) soit on procède en déclinaison (de la première image à la dernière). Dans une volonté de liberté du geste, j'ai travaillé la deuxième qui ne demande pas autant de maîtrise tout simplement parce que l'on ne sait pas où l'on va. Et c'est d'ailleurs pour cela que l'image n'est pas forcement stable. La transparence du papier me permet de créer une continuité avec le dessin précédent mais il y a déformation.

Si cette déformation me gênait auparavant, c'est que je voulais créer une boucle où la dernière image obtenue devait être fidèle à la première. Les exemples plus bas montrent bien la difficulté. Et quand bien même j'y parvenais, le geste devient trop rigide et contrôlé. Et d'un autre côté l'évolution du trait m'intéresse.

Du coté de l'image, cela veut dire que le sujet va effectuer son geste sur son objet mais que l'objet ne se déformera pas ou il ne se déplacera pas. De manière simpliste, on peut dire que c'est l'image que ce transforme et non l'objet. Mais j'aime cette idée d'usure de l'image issue d'une répétition et l'image d'un geste obsessionnel. Le caractère sensuel voire sexuel des gestes en font déjà quelque chose d'obsessionnel. Donc qu'il ne se passe rien de surnaturel est finalement plus sensé, le devenir de l'expérience est renvoyé à l'inconnue, car il s'agit de ce temps avant qu'il ne se passe quelque chose.

21/06/2010

13/06/2010

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