28/11/2009

Il faudrait que je recopie le texte en entier, mais là je ne vais sélectionner qu'une partie de l'entretien entre les commissaires Philippe Vergne et Bernard Blistène, et Alison M.Gingeras, conservateur du MAM. In "Au delà du spectacle", expo Franco-américaine, qui a eu lieu à Beaubourg en 2000-01 si je me souvient bien. C'est pas jeune certes, mais restent encore des remarques qui font contre-échos à une position dite avant-gardistes dont je possède quelques symptômes...

... Il est évident que l'art américain n'en finit pas de produire des analyses critiques de son propre fonctionnement. Comme s'il était à la recherche d'une réconciliation face à la culpabilité du système (capitaliste) qu'il instaure.

C'est clairement réduire le discours, mais cette question de culpabilité refait surface alors que je dois écrire un texte présentant ma propre démarche.

comme la question que se pose Bernard Blistène: "Suis-je tributaire d'un jugement qui n'accorde de valeur à l'expérience artistique qu'à partir du moment où celle-ci se situe sur un mode résolument critique?
et j'ajouterais alors, à ne pas vouloir être dupe, que reste-t-il à voir?

C'est un sentiment difficile à transcrire, mais j'ai l'impression de ne pas pouvoir me situer, je ne suis ni dans une déconstruction du vrai et du faux, la question n'est plus pour moi de distinguer l'illusion, de dire que la profondeur est un mythe, mais d'un autre côté, je ne peux me résoudre à quitter le monde du décors sans le mettre à plat, le révéler.

Je copie encore, un texte du New Museum de NY sur Ugo Rondinone, artiste à l'univers parralèle au mien: Rondinone’s work explores notions of emotional and psychic profundity found in the most banal elements of everyday life. Comme c'est bien dit!

Passé à la moulinette, puis allégé en calorie, cela devrait nous donner quelque chose d'ici peu.

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